Ingénieur·e sanitaire en eau

L’ingénieur·e sanitaire en eau est un·e professionnel·le incontournable dans le domaine de la gestion de l’eau et de la santé environnementale. Son rôle principal : concevoir et superviser des systèmes d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement, tout en veillant à protéger la santé publique et les écosystèmes. Grâce à son expertise, iel contribue à fournir un accès sécuritaire à l’eau, prévenir les maladies hydriques et lutter contre la pollution des milieux aquatiques.

À la croisée du génie civil, de la microbiologie et de l’écologie, ce métier répond à des enjeux cruciaux, notamment dans le contexte des changements climatiques, de l’urbanisation croissante et des inégalités d’accès à l’eau.

Quelles sont les missions ?

Dans son quotidien, l’ingénieur·e sanitaire en eau est amené·e à :

• Concevoir et optimiser des réseaux d’eau potable, en tenant compte de la qualité de la ressource, des besoins des populations et des contraintes techniques du territoire.
• Mettre en place des systèmes de traitement des eaux usées et pluviales, en s’assurant que les normes environnementales et sanitaires soient respectées.
• Réaliser des diagnostics d’installations existantes pour proposer des solutions durables, efficaces et économes en énergie.
• Évaluer les risques de contamination de l’eau (microbiologique, chimique) et développer des protocoles de contrôle et de prévention.
• Intervenir dans des contextes de crise (inondations, catastrophes naturelles, zones en développement) pour rétablir ou assurer un accès rapide à une eau saine.
• Collaborer avec des équipes pluridisciplinaires (urbanistes, hydrogéologues, ingénieur·es civils, biologistes, acteurs de santé publique) pour intégrer les solutions d’eau et d’assainissement aux projets d’aménagement du territoire.
• Sensibiliser les populations et former les opérateur·rices locaux·ales à la gestion et à la maintenance des infrastructures hydrauliques.

Quels sont les prérequis pour exercer ce métier ?

Un diplôme d’ingénieur·e en environnement, en génie sanitaire, en génie civil ou en génie des procédés est requis. Une spécialisation en gestion de l’eau ou en santé environnementale constitue un atout, tout comme l’inscription à l’Ordre des ingénieur·es du Québec (ou équivalent selon la province ou le pays).

Compétences techniques :

• Bonne maîtrise de l’hydraulique, du traitement de l’eau et des processus de dépollution.
• Connaissance des normes en santé publique et en environnement.
• Compétence en gestion de projet et en coordination d’équipes.
• Utilisation d’outils de modélisation des réseaux d’eau et d’analyse des risques.
• Capacité à travailler sur le terrain, y compris en milieux isolés ou en conditions d’urgence.

Pourquoi choisir cette carrière ?

Choisir une carrière comme ingénieur·e sanitaire en eau, c’est contribuer concrètement à un monde plus équitable et plus durable. Que ce soit en milieu urbain, rural ou dans des contextes internationaux, iel œuvre pour un droit fondamental : l’accès à une eau potable de qualité et à un assainissement sûr.

C’est aussi un métier porteur de sens, au cœur des enjeux environnementaux et de santé publique du XXIe siècle. Grâce à ses interventions, iel protège les populations, soutient la biodiversité aquatique et accompagne la transition écologique des territoires.

Avec l’évolution des réglementations environnementales, les innovations technologiques et les besoins humanitaires croissants, les perspectives d’emploi sont nombreuses et diversifiées.

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